lundi 4 août 2025

Alors je cherche et je trouverais, ce régime qui me manque tant !

Quelques semaines après avoir soufflé mes 49 bougies, je prends le temps de partager avec vous mes idées sur les quelques régimes que j'ai pu investiguer et mon opinion sur ce qui a marché pour moi.

Attention, ceci ne constitue pas un avis médical et encore moins un conseil, c'est juste un partage d'expérience.

J'ai commencé à vraiment faire attention à mon poids il y a 6 ans, peu avant que le monde ne soit confronté au Virus et ses variantes.

J'avais déjà entendu parler de plein de régimes différents, mais tous me faisaient un peur : 

  • Le Régime d'Okinawa, qui nécessiterait de changer complètement la façon dont je me nourris quotidiennement. Pas top quand on a grandi avec des parents cuisiniers. Il m'aurait fallu apprendre toute une série de recettes, apprendre à cuisiner autrement. Trop de changements pour prendre à la légère.
  • Le régime sans sucre ajouté: radical et parait-il très efficace contre les symptômes du pré-diabète, diabète, et qui réduit les allergies comme j'ai pu lire et entendre.
  • Le Jeûne Complet de 28 jours (4 semaines) ou plus. A faire en milieu sous surveillance médicale. D'après ceux qui l'ont suivi, il fait des miracles. Mais bon, c'est difficile pour moi de libérer 28 jours de vacances consécutives sans bonne raison urgente. Je ne suis pas assez proche de la mort pour en arriver là.
  •  Le régime pauvre en graisse: très en vogue dans les années '90, où tout devait être "light" et qui a montré ses limites: il paraît que c'est le plus enclin aux effets yo-yo. De ce que j'en ai lu, un mois d'efforts peuvent être ruinés par un weekend d'excès. Bref, une période indéterminée de privations et de souffrance. Parce que oui, avoir faim, c'est souffrir. Ça, c'est ce que je pensais avant.
  • Le régime hyper protéiné: excellent pour perdre du poids, mais aussi ses reins, son foie et d'autres effets secondaires pas très joyeux. 
  • Le régime "Weight Watchers": on compte les points au lieu des calories et on se rencontre toutes les semaines pour faire perdre du poids à son portefeuille principalement. Je n'ai pas besoin d'un groupe de soutien qui me juge trop ou pas assez, je laisse cela aux femmes, merci.
  • et j'en passe et des meilleures.
Les points communs de tous ces régimes? J'en ai trouvé plusieurs:
  • Il sont tous des effets secondaires assez désagréables, qui nécessitent parfois de changer vos habitudes parfois drastiquement. Le pire est de finir à l'hopital si on tire trop sur la corde, c-à-d si on est trop motivés et qu'on y est à fond, trop à fond.
  • Ils coûtent cher en argent, temps et en manque à gagner.
  • Ils nécessitent une discipline d'enfer pour marcher. Mais vous croyez que je suis devenu obèse comment, par excès d'auto-discipline? 
  • Ils sont quasiment tous sujets à l'effet yo-yo: dès qu'on arrête, on reprend tout le poids qu'on a perdu et même un peu plus. J'ai fini par comprendre pourquoi plus tard, peut-être que j'y reviendrais. 
  • Ils marchent tant qu'on les suit. Dès qu'on arrête, c'est fini. Donc c'est un peu comme se mettre dans une prison entourée de ravins. A l'intérieur c'est pas drôle, mais on arrive péniblement au résultat, et si on veut en sortir, on tombe dans un fossé plus profond que celui dont on voulait se sortir au début.
Bref, autant vous dire que la Paralysie par Excès d'Analyse me servait plus d'excuses de ne pas me lancer que de raisons de le faire.

Mais au fur et à mesure que l'horloge avançait, il fallait me rendre à l'évidence:
Jusqu'à la fin de ma 20aine, je pouvais manger tout ce que je voulais, surtout de la merde disons le, et je ne grossissais pas autant. Aussi, je pouvais boire comme je voulais et après une bonne nuit de sommeil, c'était passé. Tout au plus, il n'y avait plus rien 24 heures après.

Niveau activité physique, je n'en faisait pas de trop pour le but d'en faire, mais je me maintenais correctement: j'arrivais encore à piquer un sprint pour attraper un bus et marcher toute une journée dans un festival bondé sans souffrir de quoi que ce soit après une bonne nuit de sommeil. Someil qui n'avait généralement pas trop de peine à se trouver et à garder.  

Par contre, c'est durant la 30aine que les choses ont commencé à doucement dériver dans le mauvais sens. La forme est toujours là mais les premières années assis derrière un bureau commencent à se voir sur le tour de taille alors j'ai pris un abonnement à la salle de gym pour un petit programme de remise en forme. Ça s'est plutôt bien passé et on a gardé la forme. Un régime? pff, pour quoi faire?

Et puis vint le mariage et les enfants. Ah, les enfants. Autant s'acheter des bottines en béton armé lestées de plomb. On ne connaît pas la vraie valeur du sommeil tant qu'on n'a pas fait d'enfant. 

Le sommeil se réduit, la fatigue s'accumule, les hormones se détraques (j'ai appris plus tard), l'appétit part dans tous les sens. On n'a plus le temps de rien, à peine de cuisiner en vitesse un plat préparé ou commander un truc dans un resto aussi bon marché que louche. Du coup, plus de salle de gym, plus de ballade, plus de "vacances actives", que du métro-boulot-dodo. 

C'est là qu'on se laisse aller. C'est pas volontaire, mais ça se passe progressivement, sans qu'on le remarque vraiment jour après jour. La gym, j'y retourne demain, ou la semaine prochaine. Puis ça devient des mois, puis des années. 

On arrive dans la 40aine avec un embonpoint qui concurrence celui de ma femme quand elle attendait notre deuxième. Seulement, elle, il y avais quelque chose de vivant dans son bide et ça allait finir un jour, tandis que pour moi, et bien non en fait. 

Personne n'allait venir à mon secours : ma femme avait son attention focalisée sur les enfants; les amis, pareil, s'ils avaient des enfants, on le les voyait que rarement (pour des "play dates"), et ceux qui n'en avaient pas avaient perdu tout intérêt à nous fréquenter. 
Bref, chaque homme de mon âge se retrouve dans la même impasse: personne ne viendra nous sauver, si ce n'est nous-même.

Quand bien même on le voudrait, il faudrait le savoir: entre le boulot, les courses, la crèche, les corvées imposées par une épouse "épuisée" qui s'essaye au nouveau hobby des jeunes mamans de trouver chaque jour un truc à te reprocher pour te culpabiliser un peu plus chaque jour de ne pas en faire assez... Je le trouve quand, le temps de m'occuper de moi-même, moi?

On est cuit. 

Personne ne m'avait prévenu.

On m'avait pourtant dit qu'il fallait faire tout bien comme il faut pour avoir une vie bien comme il faut et me voilà pris en tenailles entre plein de gens qui siphonnent mes ressources (temps, argent, attention, compétences) pour ne m'en laisser que les miettes à me contenter: mon employeur pour commencer, pour lequel ma performance pourrait vraiment s'améliorer, et donc par définition va m'exploiter, l'état, qui prend sa part avant même que mon salaire atteigne mon compte, la banque qui me prend ma traite de crédit et les compagnies qui me fournissent les énergies et services nécessaires à mon confort, mes enfants et les courses du ménage, dont les coûts augmentent plus vite que mon salaire ... Tout ça en échange de quoi?

Parce que si par malheur, on essaye de se rebeller contre tout ça, on se fait moquer illico par la bien-pensance qui décrète "qu'il fait sa crise de la quarantaine".

Mais bon, je m'égare. Dans tout ça, on peut voir les prémices des raisons pour lesquelles la tranche d'âge 45-55 chez les hommes voit huit fois plus de suicides que toutes les autres tranches d'âges, tous sexes confondus.  

Parce qu'avec l'embompoint qui a poussé, madame a perdu tout désir de s''adonner à la baliverne, si je puis dire. Le bel Apollon qui l'a épousé dix ou quinze ans auparavant n'est plus qu'un lointain souvenir et ce mec là qui partage sont lit incarne justement l'image de l'homme moyen qui était invisible à ses yeux jusque là. 

Mon conseil si vous lisez ceci et que vous n'êtes pas encore marié ou que vous n'avez pas encore atteint la trentaine: ne compromettez jamais votre santé physique pour quoi que ce soit au monde. Si vous croyez que vous ferez plaisir à votre femme en n'allant plus à la gym pour vous occuper d'elle et des enfants à la place, vous vous trompez. Au contraire, le fait de continuer à y aller, malgré les contraintes domestiques vous fera davantage plaisir à vous deux. Bref: prioritisez-vous en premier, parce que personne d'autre ne le fera.

Vous comprendrez que j'ai passé ce stade sans avoir été prévenu et je ne peux qu'en constater les dégât: IMC de 31 (obèse donc), Taux de graisse corporelle de 28,5% et des signes de pré-diabète.
Et une femme qui a autant de désir pour moi que pour une colonoscopie dans un hôpital de campagne en Sibérie. 

C'est là que m'est venu la première révélation pour moi: même si tout à l'air perdu, rien n'est perdu. Les hommes ont cette vilaine capacité de pouvoir toujours retomber sur leur pattes. 
J'ai remarqué un truc: quand on voit un couple avec l'un des deux significativement plus âgé que l'autre, c'est toujours un homme plus âgé avec une femme plus jeune, jamais l'inverse. 

Donc en théorie, plus le temps avance, au mieux les perspectives s'élargissent pour nous les hommes. Désolé pour les femmes, mais c'est plutôt l'inverse pour vous: vous avez mangé votre pain blanc durant vos 20 ans et ensuite, ça va en déclinant uniquement. 

Revenons aux régimes qui soudainement reviennent sur la table. Un petit séjour à l'hopital aidant: pression artérielle au sommet, taux d'inflamation pas loin derrière et symptôme pré-diabétiques. 
J'ai le choix: changer drastiquement mon mode de vie ou bien prendre des médicaments pour le restant de mes jours. En d'autres mots: finalement me résigner à vivre une vie saine où je m'éclate ou bien rester moribond tout en enrichissant le complex pharmaceutico-industriel. 

Comment ça a marché pour ceux qui choisi de faire confiance aveugle aux médecins? Pas trop de ce que j'ai pu voir autour de moi: mon père a lâché la rampe à 69 ans, ses frères et sœurs dans une fenêtre de 10 ans autour de là. J'ai même une cousine qui a fait un AVC à une semaine de ses 50 ans. Elle avait pourtant une belle série de pillules à ingérer chaque jour à son âge. 

Pendant ce temps , je regarde des gens qui ont choisi de changer de vie et sortir de ce paradigme inefficace et asservissant: Ils vivent centenaires tout en ayant une vie active. Certains ont même guéri du diabète. 
Alors, oui, je suis rentré en dépression après avoir perdu mon boulot, histoire un peu classique pour quelqu'un de mon âge.

Du coup, j'ai eu le temps de mater plein de vidéos témoignages de gens qui l'ont fait. Pas de gens qui parlent de gens qui l'ont fait. Lire leur livres, les rencontrer parfois même. J'ai eu la chance de rencontrer Hal Elrod, l'écrivain du "Miracle Morning", qui a une histoire vraiment incroyable, mais surtout très inspirante. 

Après de longues heures de recherches et d'expérimentations, je peux vous livrer mes conclusions maintenant. Et c'est exactement ce que je me dirais si j'avais l'occasion de rencontrer le moi d'il y a 20 ans:

  • T'es un homme, c-à-d un futur esclave de la société, mais seulement si tu lui laisse te dicter ce que tu dois faire. Personne ne prendras soin de toi mieux que toi-même donc apprends à le faire tôt et bien. L'autre avantage, c'est que tu es maître de tes décisions et tu peux devenir pratiquement qui tu veux quand tu veux, du moment que tu décides d'y mettre tous les efforts nécessaires, et même plus. Les hommes sont génétiquement conçus pour l'effort, profites-en.
  • La santé physique est primordiale: ton corps est fait pour bouger, alors bouge. Chaque jour. Même pour une petite marche de 10 minutes dehors, bouge. 
  • Apprends à suivre des routines des "self-care" (soin personnel) et de les perfectionner continuellement. Ces routines sont la base de ton auto-discipline. 
  • Ne sous-estime jamais ton sommeil. Va te coucher à l'heure. Tu ne manqueras rien à te coucher une heure plus tôt, crois moi. On a plus de chances de s'enrichir en dormant 7 à 8 heures par nuit qu'en dormant moins de 5. T'es déprimé et démotivé? Commence par bien dormir. Au bout de 3 nuits de sommeil complet, tu verras comme ça changera. Et puis maintient le rythme, tu seras inarrêtable. 
  • La motivation doit venir de toi, pas des autres. Il faut cesser la recherche perpétuelle de la validation des autres. Tu n"as besoin de la permission de personne pour faire de toi la meilleure version qui puisse être. Si tu te laisse aller, c'est ta décision uniquement, aucune excuse.
  • Un homme sain, mobile et reposé prend de meilleures décisions et a plus de chances de rencontrer le succès qu'un homme immobile, avachi, gras et crevé.  Lequel des deux tu veux être? 
Une fois que j'ai compris tout cela, je me suis rendu compte que j'étais capable de davantage de choses que je ne me le permettais. Aussi, il suffisait de le vouloir assez et de passer à l'action pour que cela se passe en vrai.

J'étais prêt pour mon premier régime sérieux. Parce que d'une part, il le fallait pour ma santé, et d'autre part, je le voulais.

C'est comme ça que j'ai fait le pari de pouvoir enfin voir mes abdos un jour. Pour cela il fallait que j'atteigne 12% de graisse corporelle. J'en avais 28, soit perdre plus de la moitié. 

Le régime que j'ai suivi et qui a marché, c'est le jeûne intermittent, avec une pincée d'autres régimes (anti-inflamatoire et d'Adamo). C'est ainsi que j'ai fini par perdre 20Kg en un an, sans avoir faim et avec un minimum de changement dans mes habitudes.

Laissez-moi vous l'expliquer en détails dans le prochain épisode.


lundi 9 octobre 2017

Les régimes masculins sont-ils différents des régimes féminins ?

 Quand on parle "Régime" - dans le sens "faire régime" et non pas régime alimentaire en général ou régime des généraux comme une dictature - je pense surtout aux magazines féminins et à ces myriades de femmes obsédées par leur excès de poids au point que pour certaines elles n'ont que ce mot à la bouche.

A l'approche de l'été, au lendemain des fêtes et parfois de manière aléatoire on voit apparaître les mots "régime minceur" sur les couvertures des magazines féminins alors que sur les magazines pour hommes, je ne me souviens même pas avoir vu le terme évoqué où que ce soit...

Le régime, en tant que concept qui englobe tous les régimes amincissants et autres formes de diète alimentaire, est-ce un concept réservé uniquement aux femmes ?

Comme si le fait d'enrichir l'industrie des serviettes menstruelles chaque mois leur donnait le droit de s'approprier d'autres secteurs au genre moins discernable ?

Le mot "régime" est masculin que je sache.#

Tout comme les "mots sacs à main", "escarpin", "soutien-gorge" et "porte-jarretelles" .
OK, c'est de bonne guerre.

Mais alors, pourquoi ai-je l'impression que la gent féminine s'est approprié l'univers des régimes. N'y ai-je pas droit moi aussi ?

Dans ce cas, les régimes sont-ils les mêmes ou bien on fait des modèles hommes séparément ?

En tous cas une différence notoire est au niveau de l'obsession que les deux sexes vouent à ce concept.
Un homme qui se laisse pousser la brioche est un homme qui "affiche son statu social" alors qu'une femme dans le même cas "se laisse aller".
A l'opposé, un homme obsédé par son poids est considéré comme narcissique alors qu'une femme dans le même cas fera juste partie de la moyenne.

Depuis que j'ai entrepris ma quête du régime masculin je dois vous avouer que je n'ai pas fort avancé. Probablement qu la raison qui m'y pousse n'est pas très forte.

Mais alors, qu'est-ce qui motive autant les femmes à s'obstiner sur leur apparence physique et faire ainsi la chasse aux kilos en trop ?
Une autre question qui transpire du flou qui entoure le mystère féminin...

Donc revenons à ma question de base, celle que je me suis posée en début d'article et qui semble plus être une échappatoire au commencement de mon aventure qu'une question sincère.

Mais au fait, qu'est-ce qu'un régime au juste ?

Je m'en vais donc suspendre la date de commencement et retourner à mes recherches. Si en attendant vous voulez m'aider, laissez-donc un commentaire ci-dessous.

Je reviendrais ici vous faire part des réponses que j'aurais trouvé.

mardi 7 février 2017

Une difficile Introduction aux Régimes masculins

Ça y est, le mot est lancé : régime ! À moi, un homme !


Le mot le plus féminin de la terre m’a été jeté à la figure par ma femme sous la forme d’une question prononcée avec un joli sourire: “Dis chéri, tu ne ferais pas un petit régime pour perdre ta vilaine  brioche ?” Et d'ajouter: “Parce que là ça commence à pousser hein…”

Je pensais qu’il n’y avait que les femmes qui étaient obsédées par les régimes. Voilà que maintenant elle veut que j’en fasse un !  Et après ça ce sera quoi ? Que je m’épile les jambes ? Ou les sourcils ? Passer à la crème de nuit et au fard à paupières ?

Bon, me femme n’a pas tord. Ma brioche que je traîne depuis mon adolescence, elle commence à montrer des envie d’expansion.
C’est vrai que j’ai jamais été d’un naturel très sportif et en plus je viens tout juste de passer le cap de la 40aine. Dur dur me direz-vous.

Pourquoi devrais-je me mettre à faire des efforts maintenant alors que je m’en suis assez bien sorti jusqu’à présent?

On n’est pas éternel

En effet, il est une chose qui est valable pour tout le monde: on va tous mourir un jour.

J’en ai eu un rappel douloureux il y a un peu moins d’un an lors des funérailles de mon père.
Si l’adage de “Tel père, tel fils” se confirme, il ne me resterait un petit peu moins de 29 ans à tirer sur cette terre.

Le coup de déprime est arrivé lorsque j’ai réalisé ceci:
Si je suis les traces de mon générateur, je risque de mourir plein de regrets et en mauvaise santé.

La perspective de passer le tiers de ce qu’il me reste à vivre dans les hôpitaux et diminué au point de ne plus pouvoir monter une volée d’escaliers normalement ne me réjouit guère.

Au fond elle a peut-être raison mon épouse: il serait peut-être grand temps de commencer à me prendre en main … et cesser de me comporter comme un adolescent attardé.

Le wake-up call

Il est des moments dans la vie où on ne réfléchit pas trop et puis d’un coup on se prend un seau d’eau glacée sur la figure.
L’an dernier (2016) a été pleine de surprises dans le monde: un vieux blond aux cheveux bizarres a été élu en Amérique, les Anglais ont enfin décidé de quitter une Union Européenne qu’ils n’ont jamais vraiment voulu intégrer, Bruxelles a connu ses premiers attentats depuis longtemps, au lendemain desquels mon père s’est éteint (comme c’était à Bruxelles, je vous dis pas le bordel que ça a causé). Deux mois avant que je ne fête mon gros 4-0. Autant dire que le cœur n’était pas à la fête.

Donc me voilà, marié (et heureux) d’une femme que je décrirais comme le croisement d’Angelina Jolie et Beyoncé Knowles et papa de deux enfants que nous avons eu ensemble: Simon 5 ans et Sophie 2 ans ½ .

Ils sont tous adorables mais c’est fou le temps que tout ça vous demande.

Comme ça je dois faire régime ?

Comment ne pas mal le prendre quand ma femme de demande de faire régime et que mon fils me dit que je commence à avoir un ventre aussi gros que celui de Papy.
  • “Tiens, avant de partir c’est comme si Papy t’avait donné son ventre”.
  • Heu… (ta gueule, petit c…)

On dit que la vérité sort de la bouche des enfant et je peux vous dire que c’est le genre de vérité qui fait bien mal. Et vlan dans la gueule !
Femmes et enfants ne sont pas les seuls à me le faire remarquer.

Ah oui parce que je vous avais pas dit, mais les pantalons dans ma garde-robe se sont ligués pour me le rappeler aussi. Tous se sont mis à faire la grève des boutons. Vous savez, lorsque les boutons refusent de fermer…

Heureusement que mes amis sont encore suffisamment aimables pour ne pas me le faire remarquer, probablement parce qu’ils sont dans le même cas: on partage beaucoup de choses en commun.

Sans parler des collègues vu que je ne leur parle très peu et on ne s’en porte pas plus mal.

Parce qu’à mon âge plus qu’à n’importe quel âge, l’homme a statistiquement plus de chances de se retrouver dans un boulot qu’il n’aime pas. Je confirme que je rentre parfaitement dans cette statistique.

Donc le constat est là:
J’ai grossi.

Et alors ?

Il va falloir se prendre en mains.
Heu… oui, mais comment?

Il est temps de me tourner vers mon activité favorite: surfer sur internet pour trouver une réponse à mes questions.

Voilà pourquoi j'ouvre ce blog: pour partager mon expérience avec le monde, m'obliger à avoir des comptes à rendre et si au passage cela peut aider l'un ou l'autre, alors tant mieux !

Merci d'avance pour vos encouragements.

Alors je cherche et je trouverais, ce régime qui me manque tant !

Quelques semaines après avoir soufflé mes 49 bougies, je prends le temps de partager avec vous mes idées sur les quelques régimes que j'...